Le printemps est bien là au Petit Paradis ...
...quelques photos publiées sur FB par Yvette Grosjean avec sa permission !
Le printemps est bien là au Petit Paradis ...
...quelques photos publiées sur FB par Yvette Grosjean avec sa permission !
Daniel Figuet nous signale que les hirondelles sont arrivées.
Notre compatriote Pauline Braga se lance dans une aventure " 'A vos grammes "
Voici ce qu'elle annonce sur FB :
C'est ce week-end !
Il sera fermé ce vendredi 26 mars 2021
En cas d'urgence s'adresser
à
Simon Guillaume
06 73 82 13 81
Un message des Campaines :
Les établissements de Plein Air ne sont pas autorisés à ouvrir au public (dixit la Préfecture du Doubs), nous devons donc repousser notre ouverture, prévue le 4 avril, à une date ultérieure 😖
Nous vous tiendrons informés dès que possible d'une nouvelle date.
Les 2 premières chasses aux œufs des 4 et 5 avril sont donc annulées 😕D'ici là, prenez soin de vous et de vos proches et restez vigilants !
A très bientôt.
Nadia Thouret
Parc de Loisirs Les Campaines
25250 Accolans
Les habitués de la route de Clerval qui passe par le Creux d'Alouette n'ont pas manqué d'observer le déboisement en cours. Dans le village on peut s'en rendre compte en voyant passer d'énormes camions chargés de grumes !
Le Bois de la Rape fait en effet l'objet d'une coupe blanche. Les épicéas qui y étaient plantés, malades, et en fin de vie sont systématiquement coupés.
Bois de La Rape - au loin Chaillon |
La Ferme des Glauderey |
.
Voici un très joli oiseau que l'on peut apercevoir toute l'année dans le village.
Le Tarin des Aulnes a pour nom scientifique Spinus sinus (anciennement Carduelis sinus)
En anglais : "Eurasian siskin"
C'est un petit oiseau diurne, partiellement migrateur.
Il est de la famille des fringilidés.
Il a des ailes noires et jaunes portant une barre alaire jaune vif.
Grégaire toute l’année, très sociable avec les autres espèces de passereaux
Il se déplace principalement en petites troupes (quelques individus à plusieurs dizaines de couples).
Il descend peu à terre.
Oiseau très actif et assez erratique.
Il habite de préférence les vieilles forêts de conifères (surtout épicéas et sapins) ce qui est notre cas sur la commune. En automne et en hiver principalement il se réfugie dans les bois d'Aulnes ou aussi de Bouleaux.
Il se nourrit dans les plus hautes branches et se suspend acrobatiquement aux rameaux (comme les Mésanges) pour atteindre sa nourriture.
Il consomme essentiellement des graines de conifères (c'est pourquoi il aime les épicéas et les sapins). Il consomme également des graines dAulnes et de Bouleaux en hiver mais aussi des graines de Chardon et de Pissenlit. Plus exceptionnellement, il se nourrit des quelques baies, de bourgeons de résineux et d'insectes l'été. Les juvéniles sont essentiellement nourris d'insectes.
Il côtoie souvent le Chardonneret élégant qui a une alimentation voisine.
Il est présent partout en France.
Le nid est généralement construit très près de l’extrémité d’une branche latérale (sapin), à grande hauteur (6 à 25 m du sol), ou à la cime d’un conifère, il est formé de tiges sèches, de mousse, de radicelles, de lichens, et garni de crins, de duvet et de plumes.
Une ou 2 pontes par an, de 3 à 5 oeufs, incubés par la femelle seule pendant 11 à 14 jours. Les oeufs sont bleu pâle, tachetés de roux, d’environ 15-19 mm x 11-13 mm.
Le chant du Tarin est assez aigu et perçant, c’est un gazouillis musical incessant, et souvent terminé d’un "dèètsch" ou d’un "chèi" étiré.
Notre compatriote Quentin Bignon s’est lancé dans une nouvelle activité très utile.
A cette occasion nous l’avons rencontré ! Voici une interview de notre ami et des informations sur cette nouvelle agence installée à Montbéliard.
Quentin, quelle est la dénomination exacte de votre activité ?
Nous sommes techniciens conseils dans le milieu de la rénovation artisanale de l’habitat.
L'agence se nomme Proxim'habitat.
Depuis quand vous êtes-vous lancé dans ce job ?
Depuis mi-décembre 2020.
Mais la société existe depuis fin 2019.
Où êtes-vous installé ?
Notre agence est installée 33 avenue des Alliés à Montbéliard.
Quels sont vos chantiers principaux ?
Nous travaillons énormément grâce aux aides de l’état.
Ce qui permet de proposer des chantiers à moindre coût.
Nos activités principales sont l’isolation, les chaudières granulés, la menuiserie extérieure, les toitures , l’électricité etc..
Êtes vous intervenu récemment près de Voillans ?
Oui ! Un chantier à Voillans, bientôt deux.
Et puis au Pays de Clerval, à Fontaine-lès-Clerval - Uzelle
L'Isle-sur-le-Doubs - Villers St Martin.
Intervenez-vous aussi plus loin dans la région ?
Nous intervenons dans le 25, 39, 70, 90 et 21
Êtes-vous content de votre activité ?
C'est très Intéressant. On rencontre beaucoup d’artisans.
De nombreux contacts avec les clients.
Beaucoup de déplacements
D’un point de vue personnel c’est très intéressant : ça t’ouvre l’esprit !
Où peut-on vous joindre pour une éventuelle opération?
Au 06 01 72 51 57
Ou par e-mail : habitat.quentin@gmail.com
Le site internet de la société : https://proximhabitat.wordpress.com
Merci beaucoup Quentin et bon vent !
Pour mieux connaître cette nouvelle agence voici
un article récent de L'Est Républicain.
Nous l'avions pronostiquée... le 12 mars 2021 avec la photo de Daniel Figuet.
Hier matin, vers 7 heures, il est tombé un peu de neige sur le village mais elle n'a pas tenu.
Puis, vers 16 heures, ce furent des giboulées de grêle qui se sont produites avec grondements de tonnerre.
Rue du champ du Rocher 16 h le 14 mars 2021 |
En revanche le Haut-Doubs a été copieusement recouvert !
Hier nous présentions quelques savoureuses expressions de nos grands-parents grâce à Jeanine Valet.
Aujourd'hui nous nous intéresserons au langage actuel, notamment chez les jeunes. L'emblématique expression "t'inquiète" nous sert d'intitulé. Elle est en effet très répandue depuis plusieurs années. Il s'agit bien entendu de la contraction de "ne t'inquiète pas" avec la disparition totale de la négation "ne... pas". C'est assez étonnant que la langue courante ait répandu l'usage d'une expression qui garde son sens d'origine sans ses attributs ?
... on l'entend à Voillans !
La Madelaine Proust a saisi cette évolution qui nous vient en grande partie de la jeune génération d'origine maghrébine.
« oklm », « msk », « jpp ...
L'accordée du village. Greuze (1725 - 1805) Louvre |
Jeanine Valet a publié récemment sur Facebook le texte suivant. Nous lui avons demandé de le partager sur le site de Voillans. Merci Jeanine !
Il s'inscrit parfaitement dans la série d'articles que nous avons publiés cette semaine notamment Le Patois.
Nos anciens disaient "La neige appelle la neige"
Ce qui signifie que tant qu'il en reste elle risque de revenir...
La météo d'ailleurs, sans le promettre, nous prévient que c'est possible dans les jours qui viennent !
Notre compatriote, Daniel Figuet, a pris une photo hier matin 11 mars vers Vergranne qui tend à accréditer cette possibilité ?
"Qui dit qu'il y a le réchauffement ???????
Voici une photo prise ce matin sur le territoire de VERGRANNE.
Peut être qu'elle en attend de la nouvelle ?"
Dès l'ouverture du site de Voillans, nous avons évoqué le Patois car le village était resté longtemps avec cette pratique. L'article du 30 juillet 2010 s'intitulait : "Les Patoisants" !
Par exemple dans les années 80 Madame Prédine du Creux de l'Alouette ne comprenait pas toujours ce qu'on lui disait en français. Croisant une jeune maman qui promenait son bébé dans le village elle demanda à Colette Vuillet de faire la traductrice.
Charles Guillaume prétendait que parler français entre villageois à la sortie de la messe aurait paru pédant.
Aujourd'hui, dans une série "historique" (Presbytère, Cancoillotte, Les Femmes au XVII° siècle, La Châtelaine ces jours derniers) nous proposons une analyse très documentée sur le Patois pour compléter cette tradition locale et ancienne.
Le Patois
La Franche-Comté est riche de son passé, notamment au niveau de la langue qui est toujours bel et bien vivante. Celle-ci est encore très largement imprégnée de mots anciens aux origines très diverses, couramment utilisés quotidiennement aux quatre coins de la région, mais dont le sens originel s’est plus ou moins évanoui avec le temps. C’est pourquoi il nous a semblé important d’unir le passé à l’avenir en mettant en ligne un dictionnaire du parler franc-comtois.
La langue comtoise se distingue par l’étonnante richesse du vocabulaire, emprunté au latin, au patois, à l’ancien français, mais aussi à l’espagnol, à l’italien, ou encore à des termes suisses ou germaniques : à la fois région de passage et repliée sur elle-même, telle apparaît la Franche-Comté, si solidement ancrée dans ses traditions. A noter cependant, que certaines expressions très usuelles ne sont pas spécifiques du langage franc-comtois, mais appartiennent à la langue commune du terroir français ou du langage populaire, d’un bout à l’autre de la France.
Cette langue se caractérise aussi par un accent très particulier, qui vaut d’ailleurs bien des moqueries à ceux qui en sont les héritiers : aussi est-il fréquemment confondu avec le Suisse ou le Belge ! Pour illustrer ce propos, citons un des franc-comtois les plus célèbres, Louis PASTEUR qui, à une réunion de "compatriotes" à Paris en 1883 s’exprimait en ces termes : "Vous nous faites entendre de tous côtés les intonations de cet accent franco-comtois qui, par fierté sans doute de son origine, ne se perd jamais". Il est vrai que la région a gardé un caractère très particulariste. Le Franc-Comtois, jaloux de son identité, n’est pas de prime abord forcément très communicatif : le nouveau venu en cette terre devra en quelque sorte vaincre l’obstacle de la langue et d’un vocabulaire parfois déconcertant. Ce dictionnaire est d’ailleurs là pour aider tous ceux qui s’y installent et qui veulent mieux comprendre la culture locale à travers sa langue.
La Franche-Comté étant autrefois une région essentiellement agricole, les grands champs linguistiques se définissent donc autour d’activités comme l’élevage, le bois, la vigne... Plus l’exode rural a vidé les campagnes, mettant par la même occasion un frein aux activités rurales, plus la langue a eu tendance à perdre ses repères. L’avènement de l’industrialisation et de l’urbanisation, qui ont favorisé la multiplication des échanges sont donc responsables d’une certaine uniformisation de la langue française et par conséquent de la disparition des particularismes régionaux. Le fait est que la langue du terroir perd de jour en jour sa saveur. Mais lorsqu’une langue est fortement ancrée dans la mémoire collective de ses utilisateurs, elle résiste formidablement au temps et c’est justement le cas du patois comtois. La célèbre devise "Comtois rends-toi ! Nenni ma foi !" est ici tout à fait justifiée ! Preuve en sont les spectacles de Laurence Semonin, alias La Madeleine PROUST, qui font toujours recette, y compris auprès des jeunes générations et même au-delà des frontières régionales !
La Madeleine Proust |
La syntaxe demeure elle aussi spécifique du parler des villages et l’on entend encore souvent des tournures savoureuses dans l’emploi des verbes, des auxiliaires de temps et des adverbes "je suis été, j’ai personne vu, il veut pleuvoir, il rentre à point d’heure..." L’emploi des préfixes est aussi très frappant : on utilise plus communément les verbes commençant par re, marquant le redoublement, que le verbe simple, même si ces termes semblent synonymes. Certains verbes sont d’ailleurs très pittoresques, tel raller dans "on reva".
Mais nous vous laissons le loisir de découvrir toutes ces subtilités linguistiques, qui font la richesse du parler comtois...
Source : Cancoillotte.net
Sur notre site :
Quelques expressions locales par Claude Champroy : Lé Gäset Article paru en mars 2011.
D'autres expressions bien locales ont été publiées sur notre site le 11 juillet 2020.
Les "Meutsés" est un article du 19 janvier 2018 qui évoque le Parler Comtois en chansons.
On peut trouver d'autres renseignements et notamment un Dictionnaire du Patois Franc-Comtois sur
Lexilogos et sur l'excellent site franc-comtois Cancoillotte (Toute la Franche-Comté sur Internet).
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