Ls site de Voillans a déjà publié plusieurs articles sur les maisons disparues dans le village !
On sait qu'en 1637 , c'est presque la totalité du village qui avait été détruite par les "Suédois".
Seule la maison qui se trouve derrière la fromagerie restait partiellement debout, du moins le mur central selon une tradition orale.
Les habitants ont reconstruit leur village petit à petit au cours du XVIIIème et du XIXème siècles.
Ce furent souvent de grandes maisons qui furent édifiées. L'une d'entre elles a été démolie il y a quelques années après avoir été abandonnée.
Une carte postale retrouvée nous permet de nous en souvenir pour les plus anciens ou de la découvrir pour les habitants qui ne l'ont pas connue. (Le cliché date du début du XXème siècle)
Elle se situait à côté de l'actuelle maison de Félix Chaillet, en face de la maison Marée, là où une jolie construction récente a trouvé place.
Le cliché est signé de l'abbé Paul Drouot,
ancien curé du village (entre 1896 et 1908).
Il était un talentueux photographe ; il nous a laissé plusieurs vues du village.
François Champroy nous propose quelques souvenirs notés par son père sur cette maison :
"Ex maison JEANNERET"
"C'était la maison d'habitation de la Famille JEANNERET,
le Père Delphin, charron originaire de VIETHOREY
sa femme Eléonore SIMONIN
et leurs trois fils : Charles, Marcel et Louis.
C'est ce dernier qui a repris le métier de son père et qui a continué
d'habiter la maison après son mariage avec Alice CUENOT,
il a aussi exercé le métier de menuisier.
La maison était immense et comportait deux logements.
Dans l'un d'eux, situé à l'arrière, un nommé BIASONI,
chef de chantier pour la construction du chalet de Fromagerie (1927-1928)
et ensuite de la maison d'habitation au château,
avait ouvert un café qu'exploitait sa femme.
Après leur départ, au bout de quelques années, ce logement a dû être
inoccupé très longtemps, peut être même définitivement.
Le deuxième logement est resté occupé jusqu'au décès d'Alice JEANNERET.
La maison et le terrain ont été ensuite vendus.
A noter : que le seuil fixe inférieur du barrage du ruisseau (vannes)
était placé à trois mètres zéro un (3m 01) en contrebas de la partie
inférieure de la couverte de la porte d'entrée de la maison
SIMONIN-JEANNERET, cette cote a disparu avec la maison."
On peut voir un autre cliché de cette maison sur la page
et une autre vue de côté sur l'article
Merci à François Champroy pour ce texte très intéressant !
Et grand merci également à Marcel Humbert de nous avoir partagé la carte postale
dont voici le verso :
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De Baume-les-Dames à Beaune ... |