Bientôt avec l'apparition des feuilles on ne le verra plus.
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Mars 2017 |
Le gui est très répandu dans nos campagnes sur des arbres vieillissants, surtout les feuillus.
Les druides le cueillaient, il sert de décoration à Noël
et surtout ...
on s'embrasse au Nouvel An sous le Gui ... à minuit !
mais il a aussi mauvaise réputation ...
A l'entrée du village, côté Clerval, on peut observer un très grand arbre qui en est couvert !
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Mars 2017 |
Le gui, ou viscum album de son nom scientifique, est une plante considérée comme parasitaire !
Bien visible dès l'automne, c'est en hiver qu'il laisse apparaître une boule dans les arbres qui ont perdu leurs feuilles, son feuillage est en effet persistant !
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Mars 2017 |
Les Grecs l'associaient à Hermès, dieu messager de l'Olympe et dieu de la santé.
Les Gaulois le considéraient comme une plante sacrée.
Les albums d'Astérix y font allusion en évoquant Panoramix,
dans "La Serpe d'Or" notamment.
Le gui est un ingrédient essentiel de la potion magique ...
Les druides croyaient qu'il était semé sur le chêne par une main divine et voyaient dans l'union entre leur arbre sacré et ces rameaux toujours verts un symbole d'immortalité.
Le sixième jour de l'année celtique, les druides allaient couper le gui en s'exclamant : "O Ghel an Heu", une expression qui signifie littéralement "Que le blé germe !".
Cette expression, symbole de renaissance du soleil après le solstice d'hiver, a donné par déformation l’expression "Au gui l'an neuf !".
Les druides attribuaient aussi à cette plante des propriétés miraculeuses, notamment celles de guérir certaines maladies, d'immuniser contre les poisons, d’assurer la fertilité des femmes et de protéger les hommes contre la sorcellerie.
Par ailleurs, lorsque des ennemis se rencontraient sous une branche de gui dans la forêt, ils devaient déposer les armes et observer une trêve jusqu'au lendemain.
C'est de là que viendrait la coutume de suspendre une boule de gui et d'y échanger un baiser en signe d'amitié et de bienveillance.
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Mars 2017 |
Un parasite ?
Le gui a la particularité de ne pas toucher terre. Il vous faudra donc lever la tête pour l’apercevoir dans certains fruitiers, mais aussi au faîte du peuplier, des aubépines, du sapin, du hêtre et bien sûr, du chêne. La propagation de cette plante considérée par les forestiers comme un véritable fléau est due le plus souvent aux grives et aux fauvettes à béret qui en sont friandes et qui, après digestion, répandent les graines d’arbres en arbres. Nous avons donc là un parasite ou plus exactement un hémiparasite car il produit sa chlorophylle et ses propres sucres. Mais tout de même, ça vous fatigue un arbre !
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Mars 2017 |