28 avr. 2015
27 avr. 2015
Bibliothèque d'Autechaux
La bibliothèque d'Autechaux ouvre ses portes le samedi 9 mai, et vous invite à fêter l'événement à partir de 14h !
Au programme : animation typogravure avec Steve de l'atelier Affiche Moilkan (à partir de 8 ans), lectures de contes pour les petits, pêche aux canards "spéciale bibliothèque", et des boissons et gâteaux partagés dans la bonne humeur !
Fonctionnement de la bibliothèque : Gérée par une équipe de bénévoles, la bibliothèque accueille depuis plus d'un an les enfants de l'école primaire tous les vendredis après-midi.
À partir du samedi 9 mai, les habitants, enfants et adultes, des 6 communes du SISPEE (Autechaux, Voillans, Vergranne, Luxiol, Verne et Rillans) pourront eux aussi emprunter gratuitement des ouvrages parmi les quelques centaines de livres, romans, documentaires, bandes-dessinées, albums enfants, etc ... qui constituent notre fonds.
Alors venez fêter avec nous l'ouverture de la bibliothèque
le samedi 9 mai à 14 h !
4 rue des Ecoles
25110 Autechaux
4 rue des Ecoles
25110 Autechaux
26 avr. 2015
25 avr. 2015
Populage des marais
Encore du jaune !
Nous poursuivons en effet la publication de quelques fleurs locales sur le site du village.
Ces derniers jours ce furent souvent des fleurs jaunes.
Nous poursuivons en effet la publication de quelques fleurs locales sur le site du village.
Ces derniers jours ce furent souvent des fleurs jaunes.
Voici le Populage des Marais
On dit aussi "Souci d'eau", "Souci des marais"
En latin c'est : Caltha palustris
Famille des Renonculacées
Cette magnifique fleur est formée par de larges feuilles en coeur
et de grandes fleurs à 5 pétales.
On peut en voir au Creux d'alouette et en d'autres lieux au bord de ruisseaux
après le Grand Trembloi par exemple.
On peut en admirer de mars à juillet.
Le Populage des marais est utilisé en phytothérapie
En parlant de fleurs jaunes ...
Il est encore temps de faire des confitures de pissenlits
24 avr. 2015
Le blessonnier
(en contre-bas c'est un cerisier sauvage que l'on peut aussi apercevoir.)
"Blessonnier" ou "Blossonnier" est le nom comtois du poirier sauvage
16 avril 2015 |
Blesson signifie "petit fruit mou", de l'ancien français blet, "mou", et francique blettjan "meurtrir" parce que le fruit n'est bon que blet (cad cuit).
14 avril 2015 |
En savoir plus sur le poirier
22 avr. 2015
21 avr. 2015
Le Saule
Le Saule du moulin, le 4 avril 2015
Son nom vient du celtique "sal-lis" qui signifie "près de l'eau"
Sa floraison a lieu avant sa feuillaison d'avril à mai
Au printemps en effet des chatons jaunes apparaissent.
Les fleurs femelles, vert bronze portent des nectaires, dont la sécrétion attire les insectes.
Avant la mise au point de l'aspirine, le saule était employé dans les officines.
Les meuniers de Voillans en connaissaient-ils les vertus ?
Aujourd'hui ce sont des ruines qui gardent le vieux saule du moulin. |
Le vieux saule du moulin est un saule Marsault.
Il y a plus de 300 espèces de Salix (latin)
18 avr. 2015
16 avr. 2015
15 avr. 2015
Ficaire
Voici une très joie petite fleur que l'on rencontre beaucoup à Voillans, dans certaines pelouses, en sous-bois ou au bord des chemins.
La "fausse renoncule", son nom courant, fleurit de mars à mai.
On l'appelle aussi "Herbe aux Hémorroïdes" car on l'utilisait pour soigner les crises du même nom.
Mais attention cette fleur peut être toxique !
Elle porte beaucoup d'autres noms.
On peut la confondre avec les Tussilages ou "Pas d'âne" que nous avons présentés le 12 avril dernier.
La "fausse renoncule", son nom courant, fleurit de mars à mai.
On l'appelle aussi "Herbe aux Hémorroïdes" car on l'utilisait pour soigner les crises du même nom.
Mais attention cette fleur peut être toxique !
Elle porte beaucoup d'autres noms.
On peut la confondre avec les Tussilages ou "Pas d'âne" que nous avons présentés le 12 avril dernier.
La ficaire est un peu envahissante, mais elle est plutôt jolie à regarder avec ses feuilles en forme de cœur qui mettent bien en valeur ses fleurs aux pétales luisants.
C’est un bon couvre-sol pour les zones d’ombre.
Photos Rue du Fays 14 avril 2015 |
14 avr. 2015
Les primevères du Creux d'Alouette
Point n'est besoin d'aller au Creux d'Alouette pour trouver des primevères, mais ce sont celles de ce lieu-dit qui vont illustrer notre article.
Vous les aurez souvent remarquées ces "Primula veris" !
On les appelle de différents noms en France : La Brérelle, le Coqueluchon, le Coucou, l'Herbe à la paralysie, l'Herbe de saint Paul, la Primerolle, la Primevère du printemps, la printanière etc...
Elle sont de la même famille que celles que nous pouvons cultiver dans nos jardins.
Primevère, l'une des premières fleurs à fleurir dans l'année.
En savoir plus
Mais on trouve aussi dans nos prairies et nos sous-bois La Primevère élevée ou "Coucou des bois"
Primula elatior
Vous les aurez souvent remarquées ces "Primula veris" !
On les appelle de différents noms en France : La Brérelle, le Coqueluchon, le Coucou, l'Herbe à la paralysie, l'Herbe de saint Paul, la Primerolle, la Primevère du printemps, la printanière etc...
Elle sont de la même famille que celles que nous pouvons cultiver dans nos jardins.
Primevère, l'une des premières fleurs à fleurir dans l'année.
En savoir plus
Mais on trouve aussi dans nos prairies et nos sous-bois La Primevère élevée ou "Coucou des bois"
Primula elatior
Creux d'Alouette début avril 2015 |
13 avr. 2015
Rentrée Septembre 2015 Rappel
Les inscriptions pour la rentrée se septembre 2015
se dérouleront le JEUDI 17 AVRIL
de 8h 45 à 11h 00 et de 14h 00 à 16h 00
Merci de vous munir du livret de famille et du carnet de santé de votre enfant.
La Directrice
Arlette BARTHET
12 avr. 2015
Pas d'âne
Dans nos sous-bois on trouve fréquemment des Pas d'âne, nom populaire des Tussilages.
Cette plante est une plante médicinale.
On dit que c'est la fleur qui chasse la neige ! et la toux !
Souvent d'ailleurs les non initiés les confondent avec les premiers pissenlits qui apparaissent en effet en même temps.
On peut les trouver au bord des chemins de février à avril.
On peut la goûter sur le champ : cette fleur est très douce et délicieuse, elle fond dans la bouche comme un bonbon. Evidemment on peut en mettre dans une salade.
Cette plante est une plante médicinale.
On dit que c'est la fleur qui chasse la neige ! et la toux !
Souvent d'ailleurs les non initiés les confondent avec les premiers pissenlits qui apparaissent en effet en même temps.
Photos Bois de Bermont |
On peut les trouver au bord des chemins de février à avril.
On peut la goûter sur le champ : cette fleur est très douce et délicieuse, elle fond dans la bouche comme un bonbon. Evidemment on peut en mettre dans une salade.
11 avr. 2015
Ecole Rentrée septembre 2015
Les inscriptions pour la rentrée se septembre 2015
se dérouleront le JEUDI 17 AVRIL
de 8h 45 à 11h 00 et de 14h 00 à 16h 00
Merci de vous munir du livret de famille et du carnet de santé de votre enfant.
La Directrice
Arlette BARTHET
10 avr. 2015
A la mémoire de Louis Pergaud
La Chorale Sombevelle de Baume-les-Dames chantera à la mémoire de Louis Pergaud le choeur final du Requiem de Ramiro Real ce dimanche 12 avril au Centre d'Affaires et de Rencontres.
Ce sera dans le cadre d'un goûter-concert réunissant la chorale et l'orchestre à cordes de l'Ecole de musique baumoise, au profit de l'Association RETINA
Concert à 15 h 30
Entrée Libre
Une Buse Variable
Ces jours derniers une Buse Variable donnait des signes de faiblesse sur le bord de la route de la Levée. Ce fut l'occasion de l'approcher et de la photographier.
On peut remarquer qu'elle a les paupières closes. Elle est campée sur ses pattes les ailes légèrement déployées pour s'assurer un bon équilibre. Elle a probablement ingurgité un rongeur intoxiqué par des pesticides ou des engrais chimiques.
Cet oiseau est courant dans notre village.
La buse variable Buteo buteo piaule ou miaule
On peut remarquer qu'elle a les paupières closes. Elle est campée sur ses pattes les ailes légèrement déployées pour s'assurer un bon équilibre. Elle a probablement ingurgité un rongeur intoxiqué par des pesticides ou des engrais chimiques.
Cet oiseau est courant dans notre village.
La buse variable Buteo buteo piaule ou miaule
Réveillée, elle est en position de défense, en déployant progressivement ses ailes, elle a réussi a s'envoler au bout de quelques minutes.
Comment reconnaître une buse ?
La buse est assez facilement reconnaissable car 80 à 90 % des rapaces diurnes de nos campagnes sont des buses.
Trois façons de l’identifier :
- en vol : ses ailes sont larges, sa queue courte, en éventail et arrondie, sa tête parait forte et peu détachée du corps (le cou est petit) son vol paraît lourd, et lorsque le vent est assez fort il peut lui arriver de chasser en vol stationnaire au dessus des champs.
- à l’affût : sur un piquet, sa silhouette est massive le plumage strié de sa poitrine est plus clair et forme un croissant. On la voit fréquemment sur le bord des autoroutes, attendant qu’une de ses proies se fasse écraser, pour aller ensuite la chercher.
- son cri : en vol est assez caractéristique « hiéé » on peut l’entendre toute l’année… certain le compare à un miaulement.
Il est quasiment impossible de reconnaître la buse grâce à la couleur de son plumage, celui-ci peut varier selon les individus, certaines buses étant très foncées et d’autres très claires presque blanches.
9 avr. 2015
7 avr. 2015
Mercredi 7 avril 1915
Dernière lettre de Louis Pergaud à son épouse :
"J'ai reçu de toi une bien bonne lettre, toute imprégnée d'amour, toute débordante de tendresse. Merci, mon bon petit, de m'écrire si longuement et de me dire des choses si douces au coeur, si réconfortantes ...
... Je te conterai plus tard des histoires émouvantes et terribles, et de gaies aussi ... En attendant, il faut s'armer de patience et de courage.
Nous n'avons pas bougé hier encore et j'ai passé une très bonne nuit dans un bois de lit rempli de paille avec mon sac de couchage, une couverture et un oreiller.
Il a plu toute la nuit. Mais, aujourd'hui, il n'est encore rien tombé. Le canon gronde toujours à côté de nous et la fusillade crépite. Les Boches ont essayé vainement de nous canarder, mais leurs obus à bout de souffle venaient péniblement renifler dans la terre à 50 mètres du village. Ce qu'ils devaient rager.
A demain, ma chérie, je te prends dans mes bras et je t'embrasse de toute mon âme, de toutes mes forces et de tout mon coeur."
Dans la nuit du 7 au 8 avril 1915, Louis Pergaud prit part à la tragique attaque où il disparut.
Son carnet de guerre finit au 6 avril sur ces mots :
"Des bruits nouveaux circulent. Marchéville serait repris et nous aurions également avancé du côté de Combre. Mais rien n'est confirmé."
Retrouvez Louis Pergaud dans un lien intéressant : La Malle de Louis Pergaud
Retrouvez Louis Pergaud dans un lien intéressant : La Malle de Louis Pergaud
Depuis le mois d'août dernier nous avons publié quelques lettres de notre célèbre écrivain comtois pour tenter de faire revivre ce que les dix jeunes du village qui sont tombés au combat ont pu connaitre. C'est un hommage à leur sacrifice. Nous reparlerons de ces jeunes.
6 avr. 2015
Mardi 6 avril 1915
Louis Pergaud écrit à son épouse :
"Nous n'avons pas bougé hier. Ce sont les régiments arrivés qui ont donné le gros effort en avant de nous et au Nord. Rassure-toi donc si tu vois dans les communiqués que ça chauffe dur par ici. D'ailleurs je crois qu'on fait de bonne et profitable besogne.
Hier, toute la journée, ça a été la chasse aux cantonnements. Il a fallu expulser de leur domicile ou plutôt du domicile qui nous était échu des troupiers et des officiers qui s'y étaient installés et cela ne s'est pas fait, par endroit, sans quelque tirage.
Dans l'après-midi, on a vu quelques autres officiers. Je suis monté sur les collines qui dominent le pays pour assister à la canonnade toute proche. C'est un spectacle qui valait la peine d'être vu. Après avoir été acteur dans le drame, on peut se payer le luxe d'être spectateur.
Cela offrait quelque chose de terrible et de grandiose cette ceinture de fumée à l'horizon et des trains allemands au loin filant à toute vitesse pour amener sur un point attaqué - du moins, je le suppose - des renforts.
Le soir, une partie de notre bataillon partait en corvée sur le front pour rétablir des tranchées d'approche et d'autres à 2 heures filaient seconder en réserve les troupes d'attaque. Pendant ce temps, sur ma paillasse, enveloppé dans mon sac de couchage et ma couverture, je reposais du sommeil du juste : reposais, c'est une façon de dire, car à toute heure j'étais réveillé : départ des uns, arrivée des autres, passage de troupes, de convois, d'auto-mitrailleuses et d'autos-canons, tout un joli matériel solide et neuf, roulant et ayant bien bonne mine.
Et puis, le jour est revenu ; d'autres régiments arrivent encore ; nous, nous restons tous dans une seule maison. C'est à la fois ennuyeux et gai. Et, après la pluie, le soleil se montre un peu. S'il pouvait faire beau seulement. Dans ces sacrés marais où, dès qu'il pleut on a de la boue jusqu'aux jarrets, il est difficile de manoeuvrer.
Enfin, ça va, ça ira. Tout le monde a confiance et bon espoir.
Ce matin, comme j'allais voir au bureau s'il y avait des ordres, j'ai trouvé les sous-officiers en train de se faire photographier. Ils m'ont invité à prendre place parmi eux et j'aurai peut-être dans quelques jours une nouvelle photo à envoyer à mon petit cri-cri. Je suis en centre et tu me reconnaîtras, je l'espère, entre Oudin, le barbu, coiffé d'un bonnet de police et l'adjudant de la compagnie, le nouveau, Maillet, un bien gentil garçon aussi. Raveton m'a photographié également, il y a une quinzaine, mais il envoie ses clichés à Paris pour les faire développer et je ne sais pas quand je verrai les épreuves. Dès qu'il me les aura données, je te les enverrai. Comme ça, tu auras des moi plusieurs photos fidèles qui ne seront pas retouchées."
Cette lettre est l'avant-dernière de la correspondance de Louis Pergaud au front puisqu'il disparut dans la nuit de 7 au 8 avril 1915.
Dans l'après-midi, on a vu quelques autres officiers. Je suis monté sur les collines qui dominent le pays pour assister à la canonnade toute proche. C'est un spectacle qui valait la peine d'être vu. Après avoir été acteur dans le drame, on peut se payer le luxe d'être spectateur.
Cela offrait quelque chose de terrible et de grandiose cette ceinture de fumée à l'horizon et des trains allemands au loin filant à toute vitesse pour amener sur un point attaqué - du moins, je le suppose - des renforts.
Le soir, une partie de notre bataillon partait en corvée sur le front pour rétablir des tranchées d'approche et d'autres à 2 heures filaient seconder en réserve les troupes d'attaque. Pendant ce temps, sur ma paillasse, enveloppé dans mon sac de couchage et ma couverture, je reposais du sommeil du juste : reposais, c'est une façon de dire, car à toute heure j'étais réveillé : départ des uns, arrivée des autres, passage de troupes, de convois, d'auto-mitrailleuses et d'autos-canons, tout un joli matériel solide et neuf, roulant et ayant bien bonne mine.
Et puis, le jour est revenu ; d'autres régiments arrivent encore ; nous, nous restons tous dans une seule maison. C'est à la fois ennuyeux et gai. Et, après la pluie, le soleil se montre un peu. S'il pouvait faire beau seulement. Dans ces sacrés marais où, dès qu'il pleut on a de la boue jusqu'aux jarrets, il est difficile de manoeuvrer.
Enfin, ça va, ça ira. Tout le monde a confiance et bon espoir.
Ce matin, comme j'allais voir au bureau s'il y avait des ordres, j'ai trouvé les sous-officiers en train de se faire photographier. Ils m'ont invité à prendre place parmi eux et j'aurai peut-être dans quelques jours une nouvelle photo à envoyer à mon petit cri-cri. Je suis en centre et tu me reconnaîtras, je l'espère, entre Oudin, le barbu, coiffé d'un bonnet de police et l'adjudant de la compagnie, le nouveau, Maillet, un bien gentil garçon aussi. Raveton m'a photographié également, il y a une quinzaine, mais il envoie ses clichés à Paris pour les faire développer et je ne sais pas quand je verrai les épreuves. Dès qu'il me les aura données, je te les enverrai. Comme ça, tu auras des moi plusieurs photos fidèles qui ne seront pas retouchées."
Cette lettre est l'avant-dernière de la correspondance de Louis Pergaud au front puisqu'il disparut dans la nuit de 7 au 8 avril 1915.
5 avr. 2015
Mariage
Ce samedi 4 avril 2015, à 17 heures, en Mairie de Voillans :
Mariage de Nathalie Champroy et René Maas.
Comme le soleil ne s'est pas montré, on a pu dire : "Mariage pluvieux ... !"
Le Maire du village attendait les futurs époux et leurs invités dans la Salle communale.
Lorsque les familles et les amis furent réunis, Alain Tisserand
a célébré le mariage civil dans un climat très fraternel.
Nathalie Christine Louisette CHAMPROY
et
René Lucien Louis Benoit MAAS
se sont donc unis par les liens du mariage
en présence de Valère Nedey et Emmanuelle Bourg, leurs témoins
Nathalie Maas est la fille de Marie Alice Liard
et de François Champroy (ancien maire de Voillans)
Nous souhaitons beaucoup de bonheur à ce nouveau couple que nous aimerons rencontrer à l'occasion dans le village.
4 avr. 2015
3 avr. 2015
Vendredi 2 avril 1915
Louis Pergaud écrit à son épouse :
" Après le déjeuner, la fantaisie nous a pris de profiter du beau soleil pour aller faire un petit tour dans les champs. J'ai eu soin de prendre de quoi écrire, et c'est en plein air, couché à plat ventre, sur la terre presque sèche, que je t'envoie ce mot 1.
Ah ! notre beau printemps, de là-bas ! ma chérie. T'en souviens-tu ?
Comme nous étions heureux !
Maintenant, cela ne saurait plus durer des mois et des mois et certainement le plus gros est fait. Prenons nos maux en patience, ma belle, et attendons. Voici Pâques ! Il y aura sans doute du nouveau à la Pentecôte, et peut être qu'en juillet tout sera fini, car je doute de la justesse des prévisions du brave directeur du Daily Mail dont m'avait parlé Léger.
Aujourd'hui est partie pour vous, dans une boîte de cigarettes, la bague de guerre promise ...
... Comme j'ai encore un petit moment avant le départ du cycliste j'en profite pour venir t'embrasser un gros coup avant la nuit. Il fait beau et je t'imagine en peignoir dans le jardin baigné de soleil, devant la porte, en train de semer des salades ou des petits choux ...
Chatot m'a écrit ; il a réussi à m'envoyer des cartouches de revolver, et la bonne madame Chatot y a joint du chocolat et un petit flacon de rhum. Mme Laval m'a envoyé une paire de chaussettes. Ce bon Henrique se rappelle à ton bon souvenir et te fait mille amitiés. Puy aussi m'a écrit et me revoilà avec des tombereaux de réponses à faire ; mais ça peut attendre, il n'y a que ma bien-aimée que je ne fais pas attendre.
1 - "Le bois où je m'égare quelques instants est encore sans charmes. J'aperçois un seul merle. Les frais de grenouilles dans les rigoles sont dévorés par des sangsues, les alouettes sont joyeuses et chantent à perdre haleine, mais que les champs ont de la peine à reverdir." (Carnet de guerre, 2 avril 1915)
2 avr. 2015
Les Campaines
Le parc d'Accolans reprend ses activités :
"Galipette, notre mascotte, vous informe de la réouverture prochaine du Parc de Loisirs Les Campaines le dimanche 5 avril à 11h.
"Galipette, notre mascotte, vous informe de la réouverture prochaine du Parc de Loisirs Les Campaines le dimanche 5 avril à 11h.
7 chasses aux oeufs sont organisées dans les bois du Parc de Loisirs Les Campaines à Accolans :
Les 5, 6, 12, 19, 26 avril et les 3 et 10 mai aux environs de 15h30.
Pas besoin de s'inscrire, ni de réserver, l'animation est comprise dans le prix d'entrée du parc.
Tous les enfants sont les bienvenus, mais surtout ils ne doivent pas oublier leurs paniers !!!
Pour les groupes qui le souhaitent, vous pouvez déjà réserver vos journées avec les enfants, vous pouvez vous rendre sur notre site internet www.lescampaines.com rubrique "Groupes - CE" pour plus d'informations.
Nadia Thouret
Parc de Loisirs Les Campaines
25250 Accolans
03 81 96 39 08
06 73 84 87 57
qui se trouve sur Le Chemin des Intendants.