28 févr. 2015

Travaux ERDF

La Mairie nous prie de signaler :

"Il est porté à la connaissance des habitants, que des travaux d'élagage et d'abattage d'arbres entrepris dans le cadre du plan d'entretien et maintenance des lignes électriques 20 000 volts, vont débuter sur le territoire de la commune à compter du 10/03/2015"

Ces travaux ont été confiés par ERDF,
à l'entreprise : Sundgau Paysage
                        Z.I. 8 rue de l'industrie
                        68 220 HESINGUE


26 févr. 2015

Vendredi 26 février 1915

Louis Pergaud écrit à son épouse:

   "Hier, en rentrant de V., j'ai trouvé ta délicieuse lettre qui m'attendait comme un accueil d'amour, et je m'y suis baigné l'esprit et le coeur délicieusement, voluptueusement.
   J'étais parti le matin, à 5 heures, après avoir très peu dormi.
Je suis allé prendre la voiture du vaguemestre de la division, mais il faisait si mauvais, si froid, que nous avons presque fait toute le route à pied. Il avait neigé dans la nuit, les chemins glissaient et le vent nous fouettait la face en nous envoyant sur les joues une fine poussière blanche qui nous glaçait.
   J'ai pu me faite photographier et d'ici une dizaine de jours je pourrai vous envoyer un portrait de moi. J'ai insisté auprès du photographe pour qu'il le retouche le moins possible, mais il n'a pas l'air intelligent et je crains bien que je n'obtienne de lui qu'une g... banale comme celle de tous les troupiers bien rasés, bien bichonnés, au poil bien lustré.
   Pourtant j'ai pris ma pose coutumière, les mains dans les poches, et j'ai gardé mon képi contre toutes les règles de la photographie auxquelles il était soumis. Sans doute aurait-il préféré me voir appuyé au dossier d'un fauteuil, dans la pose avantageuse et conquérante chère à tous nos poilus. Il était très épaté !
   Par la même occasion, j'ai pu rapporter ma nouvelle tenue "bleu ciel" qui me va très bien et dans laquelle je me sens joliment à mon aise.
   L'après-midi, j'ai eu la veine de tomber sur un camarade, adjudant-mitrailleur, qui revenait avec une voiture et j'en ai profité.
   Il faisait un temps superbe ; le soleil s'était levé, la neige avait fondu, les forêts s'enluminaient des derniers cuivres du couchant. C'était tout à fait très beau. Nous avons fait en route quelques petites stations, car il connaissait presque tout le monde et, bien que l'alcool soit interdit aux troupes, nous avons dû laper plus d'un petit verre.
   Je me trouvais en rentrant légèrement ému. Pour comble de bonheur, les camarades de la popote avaient dégoté une bouteille de champagne qu'on a sablé immédiatement ; ensuite sont venues diverses drogues fermentées qui m'ont mis dans un état tout à fait propice au bienfaisant sommeil."

25 févr. 2015

Tri du verre

Une information importante du SYTEVOM ( Syndicat mixte à vocation unique pour le Transfert, l'Elimination et la Valorisation des Ordures Ménagères)




à Voillans il y a souvent comme partout des erreurs de tri en effet !

mais aussi de l'incivilité  ...

Notre article en septembre 2011


Soyons tous responsables













24 févr. 2015

22 févr. 2015

Journée mondiale de la Pensée

Il y a de nombreuses Journées Mondiales ...

Aujourd'hui c'est celle de la pensée !

On pense évidemment à Rodin












Mais on peut aussi se poser la question :

A quoi pensons-nous en cet instant ?


Rappelons que nous avons la chance d'avoir à Voillans un sophrologue

Pierre Croza peut vous aider :

Une méthode d'éveil et de développement personnel qui renforce l'équilibre de nos émotions, de nos pensées et de nos comportements afin de trouver en nous les ressources pour un meilleur bien-être au quotidien.




21 févr. 2015

Dimanche soir 21 février 1915

Louis Pergaud écrit à son épouse :


   "J'ai déjà bien cherché à me faire photographier, mais ce n'est pas commode, ici, où il est interdit d'avoir un appareil. Je crois cependant que j'y arriverai, soit au cours d'un voyage à Verdun, soit que je dégote un propriétaire d'appareil photographique. Inutile de te dire que mon premier soin sera de t'envoyer mon portrait. Je crois, malgré ces sept mois de campagne et de vie plutôt dure, n'avoir pas beaucoup changé. Au début, j'avais laissé pousser toute ma barbe, et j'avais sous le menton un petit bouc très étriqué et sur les joues des baliveaux bien espacés. Ce n'était ni beau ni propre : aussi ai-je fait tout sauter ...
   Pour la modique somme de 25 francs, prix très raisonnable, étant donnés les temps et les circonstances, un sapeur d'ici m'a confectionné une solide et superbe cantine de format réglementaire dans laquelle je loge tout mon linge et mes fournitures diverses.
   J'ai droit d'ailleurs à une cantine comme adjudant et ce n'est plus une gracieuseté qu'on me fait en me gardant pour mon petit bagage la place à laquelle j'ai droit sur la voiture du bataillon.
   J'ai fait goûter aujourd'hui, au père Laguerre, c'est le nom du vieux brave homme chez qui je suis hébergé, un peu du contenu du flacon qui était dans ton colis. Il l'a trouvé fort à son goût, et ça lui a fait plaisir. Nous liquiderons ça, à nous deux, après-midi, par petites doses en parlant du pays.
   Mes hôtes sont deux braves vieux qui ont le coeur sur la main et chez qui les soldats sont absolument en pays conquis. Je les défends, du mieux que je peux, contre certains qui sont par moment tentés d'aller un peu plus loin, et d'oublier qu'ils ne sont pas chez eux 1.
   Lui, est un vieux bougre au crâne pelé, au visage couturé de cicatrices et de rides, dont les yeux apparaissent encore derrière les paupières qui tombent comme des portes qui ferment mal. Il a un peu d'asthme et ne dort guère ; il parle peu, surtout avec les gens qu'il ne connait pas. Je commence à entrer dans ses bonnes grâces et à conquérir sa sympathie. Nous arrivons à blaguer autour d'un vieux rhum devant un bout  de feu, car il n'y a pas de poêle ici, mais simplement le foyer avec les chenets, et il ne se lève plus, pour f... le camp, quand je viens m'asseoir autour de ce foyer.
   Elle, elle est petite, vive, enjouée, causante, aimable, bien ridée aussi, mais la figure encore fraîche ; elle a dû être jolie... sous l'Empire ; c'est la meilleure femme du monde, et elle est pleine d'attentions et de prévenances pour moi. Ce brave Philippe lui a tellement bourré le crâne ! Les oeufs de ses poules sont pour moi et mon linge est lavé par elle. Nous faisons souvent la causette. Cette guerre les a ruinés, mais ça ne fait rien, elle reste serviable et bonne. Ils n'ont pas d'enfants et doivent, bien qu'économes, assez peu se soucier de laisser des restes à des neveux ou à des cousins. La maison est vieille et branlante comme eux ; on a remis à ma fenêtre des carreaux en papier et je commence à bien dormir dans mon lit.
   Voilà, mon cher petit, quelques détails sur les gens qui me touchent, j'espère qu'ils vous intéresseront. Au reste, je vous écrirai demain une autre lettre, où je vous redirai que vous êtes ma toute belle et ma toute chère."






1 - 21 février 1015. "A la maison, de B., de plus en plus sans gêne, amène une sorte de cycliste vantard et encombrant, insolent avec le père et la mère Laguerre et que je viderai au prochain repos ainsi que le tamponB..., hypocrite et sournois. Je suis obligé de mettre aussi quelques poilus à la porte. Ils en prennent trop à leur aise et traitent la maison en pays conquis. (Carnet de guerre, 1er mars.)

Stella Cinéma


19 févr. 2015

Logement à louer à Voillans

Commune de VOILLANS
Location appartement de 70 m²


Il est situé au 1er étage d’un bâtiment communal et libre à compter du 17 avril 2015.

Il comprend : 1 chambre – 1 cuisine – 1 salle de bain et de la dépendance.
Autre : chauffage électrique, parking à proximité

Le loyer est de 224,15 €/mois.

Logement à l'étage - (en dessous c'est la Mairie)
Pour toute demande ou tous renseignements complémentaires, merci de bien vouloir contacter le secrétariat de Mairie 

les vendredis de 08h30 à 11h30 et de 13h30 à 17h30       
au 03 81 84 32 48.


Côté sud-est



18 févr. 2015

De lundi 15 à samedi 20 février 1914

Louis Pergaud écrit dans son carnet de guerre :

   "J'ai été très mal fichu tous ces temps-ci - rhume - grippe - courbature - fièvre - sueurs la nuit. Vu Mistarlet qui ne me trouve qu'un léger rhume et m'a purgé hier 19. Aujourd'hui j'ai encore le ventre malade, mais la tête moins lourde.
    Dans l'intervalle, la 2e est revenue, j'ai logé de Barge dans la même chambre que moi et il a quasi été convenable, sauf un jour où il était saoul et sacrait contre le capitaine Mignon et son doublard un feignant ! à propos de je ne sais plus quoi. Il y a des mouchards à la 2e parmi les ss-offs. L'un lui a répété que je ne voudrais jamais coucher après lui dans le même lit. Il me le reproche - explications cordiales.
   Jeudi à 2h nos batteries ont attaqué les Eparges. "Bousillage " magnifique. Les éclatements incessants couvraient d'une opaque fumée toute la crête forestière. Le feu a duré jusqu'au soir et pendant la nuit.
   Ai dîné ce soir-là avec les officiers d'artillerie, charmants camarades, enchantés de leur besogne - vers 10h nous nous sommes séparés  ils retournaient à leurs pièces - les phares boches éclairaient la nuit - au petit jour contre-attaque repoussée - nouvelle canonnade, ainsi que l'après-midi et le lendemain matin.
   Les trois questions du lieutenant d'artillerie et du capitaine Mercier pour savoir si un invité est franc :
- Vous êtes-vous déjà b...?
- Au lit après avoir lâché un pet, ne vous est-il pas arrivé d'agiter la couverture pour laisser l'odeur arriver jusqu'à vos narines ?
- En vous déshabillant n'avez-vous jamais passé votre index entre vos doigts de pied et porté ensuite ledit index sous votre nez ?
   J'ai dû y répondre avec ma franchise habituelle et un peu brutale qui a d'ailleurs conquis tout le monde. La Guerre des boutons" enthousiasme beaucoup ces charmants camarades."


16 févr. 2015

Dimanche 14 février 1915 - Lundi 15 février 1915


Nous poursuivons la publication de quelques lettres de Louis Pergaud comme éléments de mémoire de la Grande Guerre qui, rappelons-le, a pris une dizaine de jeunes gens à Voillans.

Nous parlerons d'eux prochainement.

Louis Pergaud écrit à son épouse :

Le Dimanche 14 février 1915

   "Il faisait hier un temps à ne pas mettre un Boche dehors : pluie et vent ; aujourd'hui, il ne pleut plus et le soleil se montre par moments, mais le vent reste violent et la température plus que modérée. Je pensais hier, en voyant la pluie fouetter mes carreaux de papier, aux pauvres poilus qui étaient dans la tranchée et je me trouvais heureux d'être dispensé d'y retourner ...
   A Verdun, je me suis commandé chez le maître tailleur une tenue en nouveau drap que je n'aurai pas avant quinze jours ou un mois peut être. D'ici là, pour avoir un peu d'allure et en imposer aux poilus selon le voeu de mon chef de bataillon qui désire me voir "plastronner" un peu, j'ai fait mettre à ma tunique des écussons dorés et ajouter à ma capote, avec les galons réglementaires, un col rabattu et de nombreuses poches. Avec un képi neuf, cela me donne fort bon air et je crois que tu me trouverais à ton goût si tu pouvais me voir ...
   Bonne petite, si tu savais comme je pense à toi ; à toute heure, ma pensée va errer vers une de nos heures passées, mais c'est surtout le soir, quand je me retrouve seul dans ma chambre, que cette hantise devient profonde ...
   Il y a aussi nos doux attendrissements, sous la lampe, en lisant des vers, de beaux vers bien remplis et solides, ceux de ce pauvre Deubel 1, les strophes d'airain de Baudelaire, et quelques élégies de Samain. Ma toute belle, comme il me sera doux de recommencer cette vie de douceur, de calme et de tendresse passionnée. Nous resterons chez nous plus que jamais. D'ailleurs, il en est tant déjà de nos meilleurs amis dont le nid est détruit et dispersé."

Le Lundi 15 février 1915, il poursuit :

   "Il fait aujourd'hui un temps indécis de printemps, un soleil de jaunisse et pas très chaud ...
   " Le Bulletin des Ecrivains de février signalait la mort de Maurice Colin, tué en prenant un drapeau et cité à l'ordre du jour. J'ai demandé à Divoire de me laisser écrire quelques mots sur lui : Ce sera quelques fleurs jetées sur sa tombe : puissent-elles adoucir un peu la douleur des siens. Est-ce que son frère Sadi n'a pas été tué lui aussi ? Tâche de m'avoir quelques renseignements (date de naissance, par exemple, nombre d'enfants, etc. 2).


1 - Léon Deubel (1879-1913) Ami très proche de Louis Pergaud. Considéré comme un Poète Maudit, il laisse cependant une oeuvre importante. Il fut élève du Collège de Baume-les-Dames. Sa mémoire a été honorée en 2014 à la médiathèque Jean Grosjean.

- Maurice Colin (1891-1914) se destinait à l'enseignement. Il avait publié des poèmes dans des revues locales et il figure dans l'Anthologie des Ecrivains morts à la guerre. Son frère Sadi (1892-1914) fut tué le même jour que lui, et à quelques kilomètres de lui, à Vic-sur-Aisne. Son autre frère Louis, grièvement blessé en Artois, fut un peintre de talent et un spécialiste du cinéma éducatif et scolaire.



14 févr. 2015

Stella cinéma Séance exceptionnelle


Saint Valentin

Le site de Voillans avait publié un article en 2012 au sujet de cette date incontournable.
Il reste d'actualité évidemment.

Notre article sur les Coeurs des Portes de Granges



Le beau souleil, le jour saint Valentin

Le beau souleil, le jour saint Valentin, 
Qui apportoit sa chandelle alumee, 
N'a pas longtemps entra un bien matin
Priveement en ma chambre fermee. 
Celle clarté qu'il avoit apportee, 
Si m'esveilla du somme de soussy 
Ou j'avoye toute la nuit dormy
Sur le dur lit d'ennuieuse pensee.

Ce jour aussi, pour partir leur butin 
Les biens d'Amours, faisoient assemblee 
Tous les oyseaulx qui, parlans leur latin, 
Crioyent fort, demandans la livree 
Que Nature leur avoit ordonnee 
C'estoit d'un per* comme chascun choisy.
Si ne me peu rendormir, pour leur cry, 
Sur le dur lit d'ennuieuse pensee.

Lors en moillant de larmes mon coessin 
Je regrettay ma dure destinee, 
Disant : " Oyseaulx, je vous voy en chemin 
De tout plaisir et joye desiree. 
Chascun de vous a per qui lui agree, 
Et point n'en ay, car Mort, qui m'a trahy, 
A prins mon per dont en dueil je languy 
Sur le dur lit d'ennuieuse pensee. "

ENVOI

Saint Valentin choisissent ceste annee 
Ceulx et celles de l'amoureux party. 
Seul me tendray, de confort desgarny, 
Sur le dur lit d'ennuieuse pensee.

(*) compagnon

Charles d'Orléans (1394-1465)

11 févr. 2015

Jeudi 11 février 1915

Carnet de guerre de Louis Pergaud :

Le mardi 9 février, Louis Pergaud écrit :
"Arrivée de Moro-Giafferri * qui apporte au colonel une nouvelle lettre de recommandation en ma faveur. Le capitaine Rouzade me propose le poste d'adjudant de bataillon que j'accepte."

Le 11 février il écrit :
"Remis au colonel De G(oupil) à M(argot) et La Revanche (du corbeau). Conversation très cordiale. Dès qu'il aura trouvé pour moi une cave à Pintheville je le suivrai ainsi que le capi(taine) Rouzade. Il m'autorise à partir pour Verdun dès midi et à rentrer le soir et même plus tard. Je pars à 11 h après avoir remis à de Moro-Giafferri La Guerre des boutons et Le Roman de Miraut. Beau soleil, journée magnifique. A la tranchée de Calonne un camion automobile me transporte jusqu'au chemin de Belrupt. J'arrive à Jardinfontaine à 2 h 1/2. Noheng est de garde. Cassé la croûte dans le petit restaurant d'en face. Des Taubes jettent des bombes et tout le monde sort. Seuls deux chiens de la maison, inquiets, rentrent, le petit dans l'ombre protectrice du gros.
   Revu des camarades de la 29e séparés. Les uns font partie du bat(aill)on de marche, Dun, Hélin, Quesnoy : Dun est adjudant, Prêtre aussi est passé adjudant sans quitter le dépôt. Cordial accueil. Nous buvons le champagne et ce bon Quesnoy me trouve un lit dans sa carrée : tu sais, je te donnerais plutôt le mien. Vu le maître tailleur pour une tenue et l'écussonnage de ma tunique et de ma capote. J'achète au maître bottier mon étui de revolver 12 frs et je paie également le ressemelage de mes autres souliers 4 frs qu'il doit me faire parvenir à la 1re occasion."

* Vincent Moro-Giafferri (1878-1956) : avocat à la Cour d'Appel de Paris qui demanda à rejoindre le front et en qui Pergaud trouva un interlocuteur et un ami.

Appartement Communal à Verne

La Mairie de Verne nous communique :

"A louer, appartement type F2 de 60m2 comprenant une entrée, un salon, une cuisine, une chambre et une salle de bain. possibilité d’un coin cave.
Situé au rez de chaussée d’un bâtiment communal.
Chauffage éléctrique
Accessible aux handicapés.
Loyer : 400 euros/mois
Pour plus d’informations, contacter Emilie CHAN au 06.46.38.78.10"



Photos sur le Site de Verne 







9 févr. 2015

Martin Schiffmann au piano

Lors du Concert de la Chorale Sombevelle, à l'abbaye de Baume-les-Dames, le 23 décembre 2014, juste avant la descente du Père Noël depuis le clocher de l'église Saint-Martin ... le Père Noël était un Cossard ... c'était un autre Cossard qui accompagnait les choristes et qui jouait en soliste.



Martin, enfant de Voillans dans les années quatre-vingt dix, avait plusieurs cordes à son arc : le foot, l'informatique - n'a-t-il pas été le premier à mettre en ligne un site sur le village ? - ... mais pas la musique.

C'est au lycée qu'il se lance dans un groupe de Reggae et découvre le jazz à cette occasion.
Tout en faisant des études de sociologie, puis de musicologie, il prend des cours de piano à Besançon, puis à Dijon et enfin à la Bill Evans Piano Academy à Paris. Il se lance dans la musique pour devenir professionnel. Nous en avions parlé le 14 février 2011 lors d'un concert auquel il participa à la Rodia.



Martin avait déjà participé au Festival "Swimming Poule" avec un groupe Reggae et aux "Vendredis Baumois".

Le 23 décembre dernier, il accompagnait donc quelques chants de la chorale dans le cadre prestigieux de l'Eglise Abbatiale de Baume-les-Dames et se produisit également en solo.

Un petit enregistreur était placé  sur le côté du piano de l'abbaye  ... 


8 févr. 2015

Lundi 8 février 1915

Louis Pergaud écrit à son épouse :

   "Je suis avec de bons camarades pleins de bonne humeur et d'entrain qui m'aiment et me respectent beaucoup. On ne m'appelle plus que le Maître, cher Maître, ce qui d'ailleurs n'empêche pas le tutoiement amical :

   - Hé ! le maître, tu veux un quart de pif.
   Le pif ou pinard, c'est le vin pour lequel nous avons tous une affection particulière ...
   ... cet après-midi, j'ai fait un brin de toilette, c'est à dire que je me suis consciencieusement débarbouillé et que j'ai mis une flanelle propre, un tricot propre, une chemise et un caleçon propres et me voilà propre sur toute la ligne. Une sérieuse inspection des coutures n'a révélé la présence d'aucun animal particulier et ça m'a tout de même fait plaisir. Néanmoins, n'oublie pas de m'envoyer, dans ton prochain envoi, de petits sachets de camphre ..."

7 févr. 2015

Le Plaisir dans l'Assiette



De nombreux habitants de Voillans savent déjà qu'une nouvelle activité a vu le jour dans le village.
Nous l'avions évoquée en novembre dernier.

Béatrice Cour a lancé le 1er septembre 2014
"Le Plaisir dans l'Assiette"




Vous aurez peut être déjà goûté ses extraordinaires productions, par exemple au Marché de Noël de Clerval.


Photos M.V. novembre 2014

L'atelier installé sur la commune, rue du Château, produit des tourtes et des terrines (sans colorant ni conservateur).

Photo M.V. février 2015

L'activité peut à l'occasion rendre le service de traiteur.

Pour mieux connaître cet atelier :
Page FACEBOOK

Comment joindre Béatrice ?

Tél. portable : 06 82 45 41 27
E-mail : leplaisirdanslassiette@gmx.fr



Où peut-on trouver ses productions ?

Au Marché des Saveurs à Baume les Dames 10 Grande Rue

Dominique Corlet propose les terrines et les tourtes de Béatrice à côté d'autres produits régionaux. Page Facebook















Au Commerce de Détail Capsule et Bouchon à Baume les Dames, 
6 rue Ernest Nicolas,
Benoit et son équipe vous proposent également ses terrines.









Mais aussi à Besançon :


et à Montbéliard :




Béatrice Cour présente ses productions dans différents marchés occasionnels : 
Marchés de juillet/août à Clerval et Belvoir

Elle sera le 28 février prochain à la 513ème Foire de Grammont 70




Belle et longue prospérité à cet atelier !



















6 févr. 2015

Les petits oiseaux

On nous prie de rappeler qu'il faut nourrir les petits oiseaux en hiver et notamment quand la neige et le gel les empêchent de trouver leur pitance sur le sol.


Quelques conseils :

"On peut donner des noix écrasées de la margarine astra, du beurre, des tournesols ou mieux et moins cher, du suif (graisse de boeuf) que le boucher donne volontiers à qui en demande. et des pommes gâtées pour les merles et grives, pas de pain."


Dans notre région il y a plusieurs sortes d'oiseaux. Notre site les présentera un jour.
Les Gros Becs, par exemple !






Stella Cinéma


5 févr. 2015

Conseil Syndical Scolaire et Périscolaire

COMPTE RENDU Conseil Syndical
du Syndicat Scolaire et Périscolaire D’AUTECHAUX 
Jeudi 29 janvier 2015 à 20 h 00
Salle Socioculturelle d'Autechaux


Membres Présents : Gilles WEIBEL, Sophie LEPARLIER, Patricia GALLIOT, Séverine GIGON, Xavier POSTIF, Yann BONNET, Marie-Christine CUENOT, Emilie FEUVRIER, Laura GLEIZE, Marie-Laure BOUTIN

Membres excusés : Alain PAUTHIER et François GOGUILLOT

Secrétaire de Séance : Xavier POSTIF

Etaient invités les Maires des 6 communes
Etaient présents : Patricia GALLIOT, Gilles WEIBEL et Didier CUENOT
Etait excusé : Alain TISSERAND

ORDRE DU JOUR :

1 - Approbation du compte-rendu du Conseil Syndical du 29 septembre 2014
Approuvé à l'unanimité des membres présents.

2 -  Délibération : Adhésion au C.N.A.S. (Comité National d'Actions Sociales) pour le personnel du S.I.S.P.P.E. et nomination d'un délégué élu 
Vote pour l'adhésion au C.N.A.S. : Voix POUR = 9   Voix CONTRE = 0   Abstention = 1
Le coût de l'adhésion représente la somme de 60,35 € par personne.
Madame Patricia GALLIOT est élue déléguée élu du CNAS à l'unanimité des membres présents.

3 - Délibération : Achat anti pince-doigts 
L’exposé de la Présidente entendu, le Conseil Syndical autorise la Présidente à signer le devis de l'entreprise TVM International pour un montant de 733,50 € HT pour l'achat d'anti pince-doigts pour équiper 9 portes à l'école maternelle d'AUTECHAUX.
Accord à l'unanimité des membres présents.

4 - Point sur le budget des T.A.P. (Temps d'Activités Périscolaire) ainsi que sur son incidence budgétaire et communication sur le budget du S.I.S.P.P.E.
La présidente expose le budget présenté par Familles Rurales " Les Fauvettes".  Le montant de la subvention qui leur sera attribué passe de 94 745 €  à 108 222,39 €.
Cette augmentation est due pour partie à l’augmentation annuelle des coûts de fonctionnement et pour partie au coût des T.A.P. (incidence des TAP environ 11 000 euros).

QUESTIONS DIVERSES :

A- Ecole Maternelle : Vérification de l'alarme en cours

B- Mise à disposition des locaux à Familles Rurales "Les Fauvettes" : Suite à la demande de Familles Rurales Départementale, il a été décidé d'appliquer la révision du loyer de la mise à disposition des locaux (telle qu'elle est prévue à la Convention).

C- Micro-Crèche : La correction de la plaque à l'effigie des partenaires financiers de la Micro-Crèche est commandée (96,00 € H.T.) 


Séance levée à 21h45

4 févr. 2015

Comité des Fêtes Assemblée générale

L'Assemblé générale du Comité des Fêtes s'est tenue vendredi dernier, 30 janvier 2015.
Après le rapport moral de l'association et l'approbation des comptes par l'assemblée présente, le bureau a été renouvelé... à l'identique !
Présidente : Elodie Trottin,
Trésorier : François Goguillot
Secrétaire : Laurent Perrini
Se sont joints à cette équipe une dizaine de bénévoles.
Merci à eux pour leur aide et de leur présence !
Concernant les animations pour 2015, nous vous proposerons :
- Un Carnaval des enfants en mars
- Le Vide-Grenier, dimanche 7 juin
- La Fête Nationale, samedi 11 juillet avec les traditionnels Feux d'artifices
- Le goûter de Noël avec les cadeaux des enfants
Si vous avez d'autres idées, d'autres envies, n'hésitez pas à nous en faire part !
Toutes les propositions sont les bienvenues !
Mais pour de belles animations, nous avons besoin de toutes les bonnes volontés !
Rejoignez-nous !
A très très bientôt,
Elodie


3 févr. 2015

Vues de nuit

Le village enneigé, de nuit, le 2 février 2015



Photos Guillaume Feillet



Mercredi 3 février 1915

Louis Pergaud écrit à Marcel Martinet *:

   "J'ai remis jusqu'à aujourd'hui pour t'écrire et pourtant voici trois jours que nous sommes au cantonnement dit de repos ; mais les besognes
les plus fastidieuses et les plus emmerdantes se succèdent avec une telle rapidité que j'ai à peine eu le temps tous ces jours-ci d'envoyer un mot à Delphine.
   Puisqu'elle vous a écrit je n'ai rien à vous apprendre sur son voyage. Là-bas, c'est le froid et le neige et la chère petite se lamente sur ma triste situation. Il est vrai que nous avons eu des jours où la gelée pinçait dur, où le nez suintait, les yeux pleuraient et les jambes s'engourdissaient. C'était durant le jour, empilés dans nos abris, car de nuit, malgré les balles qui sifflent ou claquent, suivant qu'elles ricochent ou qu'elles suivent leur droit chemin, on bat la semelle au-dessus du parapet avec une insouciance et un fatalisme parfaits et l'on se réchauffe facilement.
   Ce beau froid n'a pas duré ; maintenant c'est le dégel et la boue, mais nous y sommes habitués. Quelles belles nuits il a fait ces jours derniers ; des clairs de lune féeriques illuminaient la plaine grise et blanche ; les coteaux voisins d'où l'artillerie ennemie nous bombarde souvent se détachaient sous un ciel adorablement pur et le sifflement des balles plus métalliques et plus sec avait quelque chose de la plainte de douleur ou du cri de colère. 
   Plusieurs fois de suite j'ai commandé des corvées. Le fusil dans le dos, le cou engoncé dans le cache-nez, une trique à la main en avant de ses 60 poilus portant leur fascine ou leur gabion, j'avais l'air d'un pasteur menant son troupeau à ne sait quel pâturage fantastique, perdu très loin dans le mystère.
   En avant, à quelques centaines de mètres, les camarades veillaient ; par moment les mitrailleuses fauchaient un pan de silence et un rectangle de terrain et nous continuions d'avancer sous la lune, du même pas égal et lent. Quelquefois un porteur glissait et s'étalait ; on s'arrêtait en silence pour le relever, vérifier ses coudes et ses genoux, lui demander si le postérieur n'était pas endommagé et l'on repartait.
   Des campagnols et des mulots par légions sortent de terre, glissant sur le sol, rapides comme des serpents et faisant entendre leur petit cri de rappel analogue à une plainte d'oiseau blessé. Une compagnie de perdreaux se rallie de temps à autre et des hordes de chouettes et de chats-huants passent dans le ciel, légères et silencieuses, aussitôt apparues qu'évanouies ; c'est le contraire que je veux dire : aussitôt évanouies qu'apparues.
   Une autre faune commence à pulluler un peu partout, dans la paille des granges, dans le foin des abris, dans les flanelles des poilus et dans leur système pileux aussi : c'est la vermine des guerres qui a fait la gloire de saint Labre ** et qui fait l'emm... de beaucoup. Il en est peu parmi nous qui ne se soient à un moment ou à un autre découvert au moins un de ces locataires encombrants. Aussi appelons-nous de tous nos voeux le jour où l'on pourra se débarbouiller tous les jours, changer de linge un peu plus souvent et prendre quelques bains.
   Ce matin, depuis cinq jours que je n'avais pu le faire, j'ai réussi tout de même à me débarbouiller un peu minutieusement. J'en ai profité pour faire une visite en règle de tous les replis de mes effets : j'ai eu la joie de constater que je n'avais rien encore, mais, un jour ou l'autre, il faudra bien m'attendre à écraser quelque pou au carrefour de deux poils. 
   Nous mangeons bien, heureusement, et c'est grâce à cette suralimentation que nous arrivons pour la plupart à rester solides au poste ; mais la guerre d'usure est, aussi bien pour nous que pour les Boches, une guerre d'usure et nous aurons sans doute plus tard à payer en douleurs de toutes sortes notre vaillance un peu artificielle et forcée d'aujourd'hui.
  ...
  L'Italie et la Roumanie entreront-elles dans la danse et leur intervention hâtera-t-elle de beaucoup la solution que nous espérons ? Nous voulons y croire. Pour l'heure, mon cher vieux, je n'ai pas l'esprit à philosopher. Il y a des minutes où le  désir 1 d'écrire me démange, et puis ça passe et ça revient, mais quand j'en aurais le temps, je suis fatigué.



* Marcel Martinet : ancien élève de l'Ecole normale supérieure, puis fonctionnaire à l'Hôtel de Ville. Poète et romancier, ami personnel de Trotsky et de Romain Rolland, il fut l'un des rares intimes de Pergaud qui aient pris une part active aux luttes politiques et sociales.

** Benoit-Joseph Labre : par esprit de mortification il fait voeu de ne pas se laver ; son absence d'hygiène et sa vermine sont devenus légendaires.

1 - mot surchargé. On peut lire aussi : démon

2 - Il semble bien que Pergaud, à cette époque; ait songé à écrire un livre sur sa vie guerrière. Lucien Descaves lui écrivait, en effet, le 18 janvier 1915, ce qui suit : "La tranchée ! Le beau livre, âpre et véridique, mon cher Pergaud, et comme je vous vois l'écrivant, après l'avoir vécu ! J'y pense souvent ... Tous les livres écrits sur la guerre par ceux qui ne l'ont pas faite, devront porter loyalement cet avertissement au lecteur : Loin du front."

2 févr. 2015

Chasse-Neige

Aux aurores, le ronronnement du tracteur dans le village nous indique que le chasse-neige est en action. 
2 février 2015 - 7 h 30

Si vous voulez vous rendre compte de ce que représente ce travail, regardez la vidéo suivante :






A Voillans c'est Cédric Sajnica qui très consciencieusement dégage nos rues et nos routes

Janvier 2013


Merci Cédric !


Le 2 février c'est aussi La Chandeleur !

1 févr. 2015

Dictons de février






Neige en février
Emplit le grenier


On y est !

1er février 8 h 15. Verger de l'ancien presbytère.


Un Cossard au travail nous gratifie de cette belle photo matinale
1er février aux aurores !