"Nous arrivons vers 4 h aux tranchées de droite, tranchées gabionnées *.
5 abris dont un très solide mais pas de paille. Heureusement une corvée, partie pour chercher des rondins, m'en rapporte deux bottes, et nous passons Dastis et moi la journée là-dedans. Que les heures sont longues. J'ai froid aux pieds. Il neige, l'horizon gris tantôt s'illumine et s'éclaircit, tantôt s'embrume et s'assombrit. Enfin le soir vient et nous pouvons nous réchauffer en battant la semelle. Nous n'avons pas été bombardés. Souper le soir en rentrant. Je reçois mon caoutchouc. Reçu lettres de Mercereau et Delphine."
* gabionné : voir 18 décembre 1914
* gabionné : voir 18 décembre 1914