... C'est la guerre avec toutes ses misères et ses horreurs et ses héroïsmes. Verdun tient toujours et tiendra. L'investissement est presque impossible, du moins à l'heure actuelle où la grande bataille est engagée. Nos forts et nos batteries tirent sans relâche et nous nous endormons tous les soirs au son du canon. Quand nous nous relevons la nuit, c'est pour voir la flamme des pièces qui crachent à perdre haleine leurs obus.
... Nous apprenons que, du côté de Paris, les Allemands reculent, donc cela va bien. Encore un peu et espérons qu'ils seront tout à fait boutés hors de France."