31 juil. 2012

Le Moulin de Voillans 7 "La roue à aubes"




Dans le message du 13 juillet dernier nous avions mentionné la roue à aubes qui était le moteur du moulin. Nous y revenons aujourd'hui car cette roue était très importante !


Aujourd'hui, nous l'avions dit, elle a disparu au profit de systèmes plus "modernes" dont nous parlerons ultérieurement.
La roue utilisait pourtant l'énergie hydraulique pratiquement inépuisable ... quand la pluie ne manque pas ...On parle de nos jours d'énergie "renouvelable" !

On pouvait, à Voillans, contenir dans un étang l'eau du ruisseau en régulant son débit par des vannes qui existent toujours et qui pourraient à nouveau fonctionner ! On peut les voir après le Pont de Grebion ou Petit Pont en empruntant la Rue des Chenevières.

Le ruisseau au Pont de Grebion
Les vannes et la réserve aujourd'hui hors d'usage.
Nous avons parlé aussi du bief qui avait pour but de conduire l'eau jusqu'à la chute où était installée l'ancienne roue à aubes.

Elle n'était peut être pas seule  :
Dans l'ouvrage "Le Patrimoine du Doubs" (page 209) on précise : "Sur ce cours d'eau était autrefois aménagé un moulin seigneurial à roues superposées."
S'agit-il du moulin de la Famille Jeannin qui fut à l'origine propriété seigneuriale ou du moulin de La Combe du Moulin dont nous n'avons pas trace ?

Cette force hydraulique était permanente tant qu'il y avait de l'eau et par conséquent la roue ne s'arrêtait jamais. Un embrayage permettait de mettre en route les machines du moulin. Les paliers de la roue toujours en mouvement avaient besoin d'être graissés continuellement.
Des petits flacons de graisse étaient disposés à cette intention, goulot en bas, sur les gosiers de l'axe de la roue. Il s'agit bien entendu du Moulin Jeannin.
Voici ces flacons qui nous ont gentiment prêtés par Claude Jacquard, ils sont conservés au Musée de Baume les Dames.